Victime de la barbarie humaine, elle a gardé la foi

Lorsqu’elle naît en 1985 dans la ville soudanaise de Raja, Naomi est la dernière d’une famille aisé. Son père propose d’abord de l’appeler Nana, c’est-à-dire «amer» dans la langue gbaya. Dans son témoignage, Je suis encore vivante (éd. Cerf), elle écrit : «Sans doute mon père pressentait-il que nous ne pourrions pas échapper à l’amertume et à pire que cela, étant donné ses engagements politiques et la guerre civile qui avait débuté depuis si longtemps et continuait de menacer en sourdine». Mais finalement, c’est un prénom dont elle aimera la sonorité et l’origine biblique qui lui est donné.
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