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Version «indoor» réussie pour le Back’UP Festival

Pour sa troisième édition, le festival de musique chrétienne Back’UP Festival a réuni un millier de participants à Tavannes (en Suisse) les 15 et 16 juin.
Maude Burkhalter

Ce début d’été et ses records de pluie auront fait grincer des dents de nombreux organisateurs de festivals. Une semaine avant les festivités, le terrain étant jugé impraticable car détrempé, le Back’UP Festival annonce aux participants que l’édition 2024, du 15 au 16 juin, ne se déroulera pas au camping de Belfond mais qu’il déménage à l’autre bout du village, dans les locaux du Centre évangélique de Tavannes (CET). Un changement qui n’aura finalement pas affecté le taux de fréquentation de l’événement, puisqu’environ 850 personnes ont participé à la journée du samedi. Le culte interEglises du dimanche matin, dont l’entrée était libre, a quant à lui réuni un millier de personnes.

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Pas tombé à l’eau

«La particularité du Back’UP Festival, c’est sa capacité à rassembler», note Gaëtan Broquet, président de l’événement. «Toutes les générations y trouvent leur compte. Et presque toutes les Eglises évangéliques du Jura bernois sont impliquées. La plupart annulent leur célébration du dimanche matin pour participer à celle du Back’UP Festival.» Un vécu interEglises qui s’inscrit dans la continuité des soirées de louange de Reconvilier, qui ont lieu tous les mois depuis trente ans. «Nous sommes très reconnaissants au CET de nous avoir laissé toutes ses infrastructures à la dernière minute.»

Si le festival veut être un signe de l’unité des chrétiens, il a également pour ambition d’inviter et de faire (re)découvrir des artistes de qualité. Le trio Verra Cruz, groupe anglais de rock alternatif, a ouvert le bal; ils sont connus dans la région puisqu’en 2008, ils avaient participé à la dernière édition du Big Boss Festival, dont le Back’UP est l’héritier. Le 15 juin, ils se sont produits de concert avec – pour ne pas dire en concurrence avec – le match du championnat européen Hongrie-Suisse sur grand écran, dans la zone village du festival.

Les étudiants de la formation louange et arts de Lyon, l’Ecole Pierre, ont ensuite chauffé la salle grâce à une présence marquée sur scène, des titres originaux et des reprises bien connues de chants de louange. S’en est suivie la surprenante perle de la programmation: le trio de frère et sœurs suédois Lin D (photo), qui a ébahi les festivaliers par une prestation de haut vol et des mélodies pop entraînantes. Puis la jeune et créative LØ, de l’Eglise MLK, s’est produite pour la première fois sur scène pour un set entier et a pour l’occasion sorti sa clarinette et joué des compositions originales. Après avoir fait retentir sa célèbre version de «Comment ne pas te louer?», elle a cédé la scène à Conozco, rappeur francophone en vogue parmi la jeunesse évangélique. Le très attendu «J’ai Jésus dans mon bateau» a su ambiancer la plus jeune génération, avant une fin de soirée animée par le DJ suisse Simon Miles et qui n’avait rien à envier aux boîtes de nuit de la région. Entre les concerts, les festivaliers arpentaient la dizaine de stands d’œuvres et associations présentes à l’événement.

Sous le signe de l’unité

Lors de la célébration du dimanche matin, dont Benoît Lemestrez, directeur de Startup Ministries, a été l’orateur, la partie musicale était assurée par le groupe régional Jurassic Praise Band. Dans l’après-midi, l’artiste malgache Rija a clôturé les festivités. «Le culte du dimanche a été l’un des moments forts. Mille chrétiens de divers horizons qui se réunissent pour chanter à l’unisson, ça marque», commente Gaëtan Broquet. «Nous sommes très heureux de cette édition, une belle réussite en tous points», se réjouit-il en donnant rendez-vous aux festivaliers en 2025, à des dates bientôt définies.

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