Quatorze jours par naissance, serait-ce trop demander ?

Selon une récente enquête, 63% des Suisses se prononcent en faveur d’un congé de deux semaines pour les pères. Quid des évangéliques? Si la première initiative populaire prévoyait un congé de quatre semaines, le Parlement lui en a préféré deux. Actuellement les pères qui travaillent ne bénéficient que d’un ou deux jours de congé paternité à la naissance d’un enfant, ce qui fait bondir ses fervents défenseurs. «On n’en est plus à la maman confinée à la cuisine et à l’Eglise! Les hommes évangéliques ont aujourd’hui pleinement conscience de leur part dans l’éducation des enfants», soutient Philippe Siraut, chargé de projets au parti évangélique suisse (PEV) pour la Suisse romande.
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