Quel bilan dressez-vous de vos neuf années passées en tant que secrétaire général de la FREE?

C’est un bilan très positif. Beaucoup de choses ont évolué depuis 2013. Plusieurs réorganisations et restructurations ont été mises en place au sein de la fédération. Avec une équipe, nous avons formulé une vision pour la FREE: «Ensemble pour partager l’amour de Jésus-Christ avec chacun». Partant de là, nous avons travaillé au développement de la missionnalité - c’est-à-dire apprendre à être l’Eglise pour ceux qui n’y vont pas - et du discipulat. Nous avons lancé, avec l’Armée du Salut, le parcours TransFormaXion, une formation qui permet de développer la conduite de l’Eglise locale et sa vision.

Je suis très heureux d’avoir contribué à la transition de la «journée de la FREE» vers One’, dont les quatre premières éditions ont été un magnifique succès. Au niveau du canton de Vaud, nous avons été passablement occupés par le dossier de la reconnaissances des communautés évangéliques par l’Etat, qui concerne deux tiers des Eglises de la FREE. Evidemment, ces dernières années, nous avons dû faire face à la crise du covid. Enfin, nous avons amorcé la transition vers un mode de gouvernance à autorité partagée avec l’idée de nommer une équipe de responsables en remplacement du poste de Secrétaire général que je quitte.