Pensée forte

«La sacralité post-religieuse se voit bousculée par une sacralité dynamique faite de carnavals rénovés et de “peopolisation” globale. Si le concert classique est discrédité, c’est donc en tant que rituel de conversion et face à un autre mode de production du sacré qui passe, lui, par un rituel d’inversion. (…) En résumé: l’homme occidental a tué Dieu et ne s’en remet pas. La mort de la musique semble tout à coup réellement envisageable. Nous devons oser nous revendiquer les dépositaires de ce passé prodigieux.»
Lionel Esparza, producteur à France Musique, chroniqueur et auteur,
dans Le génie des Modernes, la musique au défi du 21e siècle,
(éd. Premières Loges), 2021
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