Pensée forte

Il y a là quelque chose qui appelle à une alarme très profonde: si un président des Etats-Unis encore en exercice -quelle que soit l’idée qu’on peut se faire de ses opinions et de son irresponsabilité- est empêché de toucher l’opinion et de s’exprimer, alors ceci peut arriver à n’importe qui demain. Il y a un parti pris idéologique marqué, beaucoup plus qu’une volonté d’éviter la violence et les excès.
Vous vous souvenez de ce premier ministre de Malaisie qui expliquait à l’occasion de l’attentat contre Samuel Paty, que les musulmans avaient le droit de tuer des millions de Français: son compte est toujours actif sur Twitter. Il y a une prise de position politique de la part des entreprises de nouvelles technologies et cet engagement idéologique est capable de biaiser à l’avenir tout le débat démocratique.»
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François-Xavier Bellamy,
député européen, à propos de la censure de Donald Trump sur les réseaux sociaux, le 11 janvier 2021 sur Sud Radio.
