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L’IA va-t-elle accélérer la traduction de la Bible?

© Istockphoto
Traduire la Bible entièrement dans une langue peu parlée prend parfois plus de trente ans. Serait-il possible de gagner en temps et en qualité en utilisant l’intelligence artificielle? Décryptage.
Charlotte Moulin

L’ Alliance biblique universelle a annoncé cette année l’achèvement de la traduction de la Bible dans son intégralité en langues arsi oromo et hadiyya, deux idiomes d’Ethiopie, ainsi qu’en tày, langue parlée dans le nord du Vietnam. Les traducteurs auraient-ils pu s’aider de l’intelligence artificielle (IA) pour cette longue tâche? Quelques tests en montrent vite les limites.
Pour l’hadiyya comme pour le tày, sur sept IA de traduction que nous avons essayées depuis les langues bibliques anciennes (hébreu, araméen, grec) et les langues vivantes très parlées telles que le français ou l’anglais, seul ChatGPT a fourni une timide réponse du grec vers l’hadiyya. Quant à l’arsi oromo, il est le seul avec Google Traduction à produire quelque chose à la demande, mais il invente. 1 Corinthiens 13, 4 devient, depuis une version anglaise qu’il aurait retranscrite dans cette langue: «Si un chien va dans un endroit où il n’a jamais été, il aboiera encore.» L’Alliance biblique a devancé une IA qui lui aurait été inutile.

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