Les évangéliques, made in USA?
Chaque fois que les médias généralistes en remettent une couche sur la foi évangélique prétendument importée des États-Unis, les fédérations s’empressent de rappeler la spécificité du milieu protestant évangélique francophone. Et de se démarquer, au besoin. N’empêche. Tant dans le monde de la louange, que de la production littéraire et des prédicateurs, bref de ceux qui façonnent une spiritualité, les évangéliques doivent énormément aux anglo-saxons, ceux d’Outre-Manche et d’Outre-Atlantique.
La rédaction a mené l’enquête pour quantifier le phénomène et cerner les facteurs culturels et ceux commerciaux. Au-delà de l’aspect factuel, il y a tout le débat sur la mondialisation, la forme et le contenu et leur importance respective. Dans ce débat, les termes peuvent être durs: «christianisme MacDo», «colonisation» ou «Babel» et les oppositions vives, voire stériles.
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On suit la mode
Loin de ces polémiques, il semble que le milieu évangélique suive les modes et adopte une démarche de consommateur, sans se poser trop de questions. Musique, livres, festivals et autres conventions sont des objets de culture qui sont régis par des modes et qui doivent avant tout plaire, conquérir un public.
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