Le baptême: un appel pour chacun

«J’ai donné mon cœur à Jésus lors d’un camp d’enfants, je ne vois pas l’intérêt de me faire baptiser aujourd’hui», lâche Laura,
sceptique. Le passage par les eaux du baptême lui apparaît comme superflu, voire incongru. «Comme si ma conversion ne signifiait finalement rien», exprime encore cette quadragénaire. Beaucoup d’autres chrétiens baptisés à la naissance ou qui ont reçu le Christ dans leur jeunesse partagent cet avis.
Et ils n’ont pas tout à fait tort: «C’est l’acte de foi et non le baptême qui sauve», insiste Alfred Kuen dans son ouvrage Baptême et Sainte Cène (éd. Emmaüs). Le théologien complète cependant dans la foulée: «Mais qui se repent et qui croit est appelé à se faire baptiser.»
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