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La politique de l’autruche face à l’affaire Mazan

© GettyImages
L’affaire Mazan a lancé une discussion essentielle sur les affaires de viols. Une conversation dans laquelle les chrétiens semblent rester en retrait.
Tiavina Kleber

Le procès des viols de Mazan s’est ouvert le 2 septembre à Avignon. La survivante, Gisèle Pelicot, a refusé le huis clos pour que le monde soit témoin des réalités des violences sexuelles subies par les femmes. Pendant dix ans, Dominique Pelicot, son mari, l’a droguée, a recruté au moins cinquante hommes sur internet pour la violer lorsqu’elle était inconsciente et a filmé les viols.

Le caractère public de l’affaire a déjà permis à la société de déconstruire de nombreux mythes coriaces autour des affaires de viol; à commencer par le profil de «Monsieur tout-le-monde» de l’accusé, mais aussi du fonctionnement de la justice pour les victimes de violences sexuelles. L’affaire a également initié une conversation sur l’existence d’une «culture du viol» ancrée dans la société. Définie par les sociologues Nicole et Dawn Johnson, elle désigne un ensemble d’attitudes et de comportements qui banalisent, excusent ou minimisent ces violences.

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