Israël cherche son prochain faiseur de paix

Le «trou» politique laissé par le retrait forcé du premier ministre israélien Ariel
Sharon, victime d’une hémorragie cérébrale le 4 janvier, est à la mesure de l’emprise qu’il avait acquise sur la vie politique israélienne. Une majorité d’Israéliens lassés et désorientés ne croyaient plus en un parti ou en une politique, mais en sa personne. La question qui se pose maintenant est de savoir comment le nouveau parti qu’il a fondé pour asseoir son action, Kadima, lui survivra. Historiquement, aucun parti centriste n’a jusque-là joué de rôle déterminant en Israël. Au-delà de Kadima, que va devenir la manière nouvelle d’empoigner le conflit israélo- palestinien qui est sa seule raison d’être ? Cette manière, forme de troisième voie, se résume en deux mots : unilatéralisme et désengagement, là où les travaillistes soutiennent des négociations inconditionnelles avec les Palestiniens, et où le Likoud s’oppose à toute concession.
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