Il était une foi … Dieu appelle un imam

Dès l’âge de trois ans, il est initié au Coran et pratique l’arabe. Plus tard, ses engagements professionnels l’entraînent sur des plates-formes pétrolières puis à bord d’un porte-conteneurs reliant l’Afrique et l’Europe, en 1987. Certes, Moussa Koné ne boit pas d’alcool, mais il est poussé à la débauche lors des escales.
Pourtant peu à peu, un malaise le trouble. Moussa Koné a alors trente-quatre ans mais il se rappelle une question posée à son père pendant son enfance: «Si nous mourons ce soir, irons-nous au paradis?» L’imam avait répondu honnêtement que le Coran ne donnait aucune assurance à ce sujet. Cette incertitude sur le salut l’effraie alors que ses frasques l’éloignent d’une hypothétique entrée au paradis.
Sur le bateau, Moussa Koné décide donc d’étudier le Coran en s’isolant dans sa cabine. Il redécouvre alors des sourates conseillant de lire la Bible ou vantant Jésus, prophète supérieur à tous les autres parce que sans péché.
Bouleversé et acculé à un choix, Moussa Koné supplie Dieu de lui indiquer le bon chemin. Suivent alors des phénomènes surnaturels: des flammes s’abattent sur son Coran et, en trente minutes, le réduisent en cendres sans que lui-même soit brûlé!
Après plusieurs jours de trouble, le fils d’imam finit par donner son cœur à Jésus-Christ. Son témoignage suscite l’hostilité de sa famille et de sa communauté, mais Dieu avait préparé un grand témoin parmi les musulmans d’Afrique.
