Expatriés: partir ou rester lorsque la situation se gâte?

Après le massacre de Bentiu, au Sud-Soudan en avril dernier, les Nations Unies ont demandé l’aide de Medair : les populations manquaient d’eau. L’ONG a accepté de se rendre sur place, malgré le danger évident. Un exemple de situations à risque dans lesquelles des missionnaires ou travailleurs humanitaires peuvent se retrouver. Ce choix du courage se justifie-t-il toujours dans les zones de conflit ou exposées aux épidémies comme Ebola ?
«Les missions et les ONG se basent toutes sur certains critères pour prendre la décision de rester ou partir», explique Erik Spruyt, directeur du Rucher. Cette ONG s’occupe de réconciliation ethnique, du développement de communautés et de soins individuels, par exemple aux personnes ayant besoin d’un debriefing ou ayant subi un traumatisme.
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