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Distiller espoir et persévérance chez les Tziganes de Bag

© DR
Depuis 2011, dans un ghetto de Bag, en Hongrie, où la police elle-même ne se rend plus, l’ONG BAGàzs permet aux jeunes d’envisager un avenir meilleur. Reportage proposé par Anlo Piquet, lauréate du prix du journalisme 2018 d’Alliance Presse. Photos: A gauche, Kati, à l’origine avec son mari Pista du groupe de maison visité par un grand nombre de Budapestois. En haut, Emöke Both (à gauche sur la photo) permet à de nombreuses femmes de sortir de l’endettement en leur dispensant des cours pratiques. Au milieu, Pista et son fils Marco, assis dans leur salon. En bas: Les enfants de Bag peuvent croire en un avenir meilleur, grâce à l’ONG BAGàz.
Anlo Piquet

Bag est une petite ville hongroise située à quarante kilomètres au nord-est de Budapest. Loin du centre, dans un terrain vague, se niche l’une des 1600 «zones de non-droit» où sont recluses les minorités tziganes victimes de ségrégation en Hongrie. On y trouve quatre chemins en terre, une quinzaine de maisons délabrées et parfois plusieurs familles qui se serrent sous le même toit. Les infrastructures s’arrêtent là où le ghetto commence: pas de bus, pas de routes goudronnées, pas de ramassage de poubelles programmé. Les Tziganes survivent pour la plupart grâce à la délinquance.

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