Dieu n’est pas à la mesure de l’homme

Quand avez-vous entendu parler de Jésus pour la première fois?
Mes parents, tous les deux chrétiens, m’ont parlé de Jésus dès mon plus jeune âge. Enfant, j’ai toujours accueilli le message du Christ avec bonheur. A l’adolescence, je l’ai trouvé pertinent face aux problèmes du monde et porteur d’espérance pour moi. J’ai donc vécu une conversion très douce.
D’abord ingénieur puis directeur du CNEF depuis dix ans… qu’est-ce qui vous a amené à devenir pasteur?
J’ai toujours trouvé que tout chrétien - et pas que le pasteur - est appelé à vivre à plein temps pour le Christ qui l’a aimé. C’est ainsi que j’ai toujours voulu vivre. Et à un moment donné, suite à des problèmes dans mon entreprise, Dieu m’a clairement montré qu’il souhaitait que je mette mon expérience plus particulièrement à son service.
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Au sein du CNEF, quels sont vos principaux accomplissements?
Dieu a permis que des portes s’ouvrent entre les dénominations, parfois que des cloisons tombent, voire davantage. J’ai vu éclore des relations d’amitiés et de respect entre responsables, au niveau départemental et national. Cette unité interdénominationnelle plaît à Dieu et est un témoignage, notamment pour les nouvelles générations dans nos Eglises. Elle doit porter une envie permanente de proposer l’Evangile du Christ à nos concitoyens. La motivation pour l’implantation d’Eglises en est le fer de lance.
Qu’avez-vous appris sur Dieu et sur les chrétiens pendant ces années?
J’ai appris que notre Dieu fait avancer son œuvre avec des hommes et des femmes bien fragiles.
Avez-vous des questions de foi non résolues?
Oui, forcément, car le Dieu en qui je crois n’est pas à la mesure de l’homme. Et je crains par-dessus tout ceux qui pensent tout savoir sur Dieu et pouvoir tout expliquer. Mais le Christ m’en a dit assez de son amour pour que je puisse vivre en lui faisant confiance et «espérer parfaitement dans sa grâce».
Quel est votre personnage biblique préféré?
Gédéon. Dieu m’a touché à treize ans avec la vie de cet homme, et je ne l’ai pas quitté: la surprise de l’appel, son humilité, les interventions de Dieu, la fidélité de Dieu et aussi, le piège de l’orgueil.
Quelle lecture vous a le plus inspiré durant votre ministère?
Puisqu’on me demande un choix unique, je retiens un commentaire biblique sur l’Ecclésiaste de Sylvain Romerowsky intitulé Pour apprendre à vivre la vie telle qu’elle est (éd. IBN). Il m’a beaucoup aidé à découvrir des facettes de la personne de Dieu que je ne connaissais pas et cela a été libérateur pour moi.
