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Dans le piège du nationalisme chrétien

© GettyImages
Dans les discours politiques conservateurs, les «racines chrétiennes» sont souvent invoquées. Face à cette instrumentalisation du christianisme, comment réagir? Perspectives d’un pasteur.

Autour de la planète, les partis nationalistes ont le vent en poupe, avec un élément troublant: la référence fréquente à une identité nationale chrétienne. Le Premier ministre hongrois Viktor Orbán a fait inscrire les racines chrétiennes dans la Constitution de son pays et son homologue italienne, Giorgia Meloni, déclame le slogan «Dieu, Patrie, Famille». L’ex-président étasunien Donald Trump s’affichait récemment entouré de conseillers spirituels évangéliques et l’ancien chef d’Etat brésilien Jaïr Bolsonaro bénéficie largement du soutien des Eglises évangéliques et pentecôtistes brésiliennes. Eric Zemmour et Marion Maréchal se réfèrent abondamment à l’identité judéo-chrétienne de la France tandis qu’en Suisse, le phénomène est plus discret, même si l’ancien conseiller national Charles Poncet a récemment fait référence aux racines calvinistes du canton de Genève et que son parti se réfère quelquefois à un héritage chrétien. Il devient dès lors intéressant de s’interroger sur le succès des courants nationalistes dans le monde et sur la teneur réelle de la référence chrétienne dans ces mouvements.

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