Annoncer la vérité, oui, mais laquelle?

«Il existe une seule vérité, et ce sont les chrétiens qui la détiennent. Les autres ont tort». Avez-vous déjà osé une telle affirmation? Si oui, il y a fort à parier que votre interlocuteur a réagi avec scepticisme… Il n’est plus de bon ton, aujourd’hui, de revendiquer la connaissance de la «vraie vérité». Dans ce contexte, est-il encore possible d’annoncer l’Evangile?
«Nous vivons dans une période postmoderne, caractérisée par le relativisme. Aujourd’hui, les gens créent ce qu’ils veulent être», constate le pasteur new-yorkais Timothy Keller. «Nos contemporains rejettent tout métarécit, toute explication englobante. Cette acceptation de l’incertitude et cet amour du pluralisme poussent à une autre compréhension de la vérité. Le mot-clé de la postmodernité, c’est la tolérance», expliquait Donald Cobb dans un cours donné à la Faculté Jean Calvin. «Chacun a une façon de plus en plus personnelle d’être religieux. C’est une spiritualité de patchwork et de bricolage, sans souci de cohérence. Dans ce contexte, la défense de la foi devient moins crédible.»
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